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Madeleines au miel et au beurre salé

Vous avez sûrement déjà entendu parler de Proust ; un grand homme qui a rendu ses madeleines célèbres sans jamais avoir touché un fouet ou une spatule. Un magicien ? Non juste un écrivain raté qui, à défaut de se faire connaître pour ses livres, a tenté de se faire un nom dans la pâtisserie, un domaine moins en vue à son époque ;-)

Bon et bien moi j’ai mis la main à la pâte et je me suis donnée à 100% pour que mes madeleines soient mémorables alors j’espère que vous vous en souviendrez une fois que vous les aurez goûtées.

Mon secret : du miel, du beurre salé et une pointe d’extrait liquide de café ! La fameuse petite note d’amertume qui vous donne tant envie de vous jeter sur une deuxième, puis une troisième et finalement sur l’ensemble des madeleines encore chaudes que vous aurez toutes dévorées avant même qu’un sentiment de culpabilité n’ait eu le temps de vous effleurer l’esprit :-)

Donc posez vos stylos, emparez-vous de vos fouets et de vos spatules et faites tourner le compteur :

Sucre d’orge et pain d’épices -1- / Proust -0- !

Madeleines au miel et au beurre salé

La vraie recette des madeleines fondantes au miel. La recette facile de grand-mère

Type de plat beurre, Dessert, grand-mère, madeleines, miel, vraies
Cuisine Française, pâtisserie
Temps de préparation 5 minutes
Temps de cuisson 6 minutes
Temps total 11 minutes
Portions 36 madeleines
Calories 100 kcal
Auteur Sidorine

Ingrédients

  • 3 gros oeufs
  • 200 g de farine
  • 1 sachet de levure chimique
  • 100 g de sucre
  • 50 g de miel
  • 200 g de beurre salé fondu
  • 50 mL de lait
  • Quelques gouttes d’extrait liquide de café juste le temps de pencher le flacon et de le relever dès le premier filet sorti

Préparation :

  • Mélanger la farine, la levure tamisée et le sucre. Creuser un puits et casser les oeufs au centre. A l’aide d’un fouet, mélanger les oeufs en faisant tomber la farine petit à petit. Ajouter le lait progressivement puis le beurre fondu et enfin le miel et l’extrait de café.
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Vous devez obtenir une pâte lisse, légèrement aérée et sans grumeaux.

  • Laisser reposer une heure.
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  • Beurrer et fariner les moules à madeleines et déposer, au centre de chacun, une grosse cuillérée à café de pâte.
  • Préchauffer le four à 200°C
  • Faire cuire pendant 6 à 8 minutes à 200°C.
  • Démouler les madeleines avant qu’elles n’aient refroidi.

A dévorer encore chaud !

Régalez-vous

Il y avait déjà bien des années que, de Combray, tout ce qui n’était pas le théâtre et le drame de mon coucher, n’existait plus pour moi, quand un jour d’hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j’avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. Je refusai d’abord et, je ne sais pourquoi, me ravisai. Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblent avoir été moulés dans la valve rainurée d’une coquille de Saint-Jacques. Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d’un triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j’avais laissé s’amollir un morceau de madeleine. Mais à l’instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d’extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m’avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. Il m’avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu’opère l’amour, en me remplissant d’une essence précieuse : ou plutôt cette essence n’était pas en moi, elle était moi.

Marcel Proust

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